Pourquoi la FFRandonnée a-t-elle inscrit cette pratique dans le plan fédéral 2021-2028 ?
On le comprend dès lors que l’accent est mis désormais sur son implication citoyenne dans la mobilité durable. En effet, que ce soit pour limiter les déplacements carbonés et inciter les citadins à marcher pour une meilleure santé, les encouragements sont nombreux.
Pour preuves, la création d’une commission « Mobilités Actives » au sein de la Fédération : Présentation de la commission mobilité actives et le rapprochement de la FFrandonnée dans le collectif « Place aux Piétons » qui a abouti au « Baromètre des villes marchables » en 2021 et 2023. Les résultats et l’analyse de l’étude de 2021 sont accessibles sur Le baromètre des villes marchables
Les résultats 2023 seront dévoilés en novembre 2023, au 2e Assises de la marche en ville à Reims.
Participer aux décisions des collectivités sur les aménagements et encourager les manifestations tout public en faveur de la découverte des parcours piétonniers en ville participent de cette volonté de donner aux randonneurs des grands espaces l’envie de s’impliquer pour leurs déplacements de tous les jours ou pour leurs loisirs en ville.
A Toulouse, les actions du CDRP31 pour développer la marche en ville sont anciennes et multiples :
- Edition des topoguides « Toulouse à pied » en 2004, puis « Toulouse Métropole à pied » en 2017
- Organisation des balades toulousaines, un dimanche par mois, d’avril à novembre, depuis 1998, alliant visite culturelle et découverte des cheminements piétonniers urbains
- Participation à des ateliers organisés par Tisseo dans le cadre des aménagements piétonniers autour des stations de bus et métro en 2018/2020.
- Participation aux bureaux de quartier de centre-ville depuis 2021.
- Participation à la « Transtoulousaine », évènement organisé en automne par l’association 2P2R autour de 5 itinéraires urbains de longueurs diverses convergeant en étoile vers l’île du Ramier, poumon vert de Toulouse.
- Enfin tout dernièrement, participation aux réunions sur le passage à 30 km/h de l’ensemble de la ville de Toulouse (sauf pénétrantes qui restent à 50) et l’élaboration d’un code de la rue.
Il reste que le projet d’un GR métropolitain à Toulouse a du mal à émerger dans un budget « modes doux » contraint, surtout orienté pistes cyclables avec le développement d’un REV (réseau express vélo).
Dans les réunions de concertation, nous insistons pour que ces tracés soient plutôt des pistes vertes, associant cyclistes et piétons, afin de faciliter le cheminement des piétons en sécurité, ce qui semble déjà acté dans les normes d’aménagement.
La participation des randonneurs d’Occitanie auprès des collectivités urbaines dans les réunions de concertation est donc essentielle pour aboutir à une ville apaisée, favorisant la marche à pied en sécurité.
Pour plus d’informations :
Jacqueline WINNEPENNINCKX-KIESER
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